île singulière, île bleue

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Plantes sauvages, plantes aquatiques

Les plantes sauvages

La Fête de l'Iris continue, par temps couvert et pas très chaud, le long des belles allées du parc Chabrières. Je le rappelle ici : les iris sont verts ; pas encore en fleur. Très peu de monde, mais on n'est pas loin de l'heure de l'ouverture, la fête ne bat pas encore son plein. Parmi les stands qui m'ont accroché l'oeil, et qui ont suscité chez moi le plus vif intérêt : l'exposition de plantes sauvages sous chapiteau, où j'ai pu voir de mes yeux la fameuse salsepareille dont se goinfrent les Schtroumpfs ! - C'est une plante à petites baies rouges.

L'entrée de l'exposition est payante : 1€, qui donne accès à un petit questionnaire/concours. Il faut reconnaître les quatre plantes représentées sur le papier, et dire comment on appelle l'ensemble des pétales d'une fleur. J'avoue : je me ferai aider par un animateur de l'exposition ! ... mais quand je me présente avec mon questionnaire bien rempli, surprise, je suis la première personne à le déposer dans l'urne. C'est dire la volonté de participation d'un public morose et pressé... mais j'y reviendrai plus tard.

Plantes des champs, des forêts, des milieux humides, indésirables : il y a là des dizaines et des dizaines d'espèces recensées, présentées dans des bocaux remplis d'eau pour les conserver durant ces deux jours d'exposition. Je pense que cela représente un travail phénoménal pour celles et ceux qui s'en sont occupés. J'y ai passé beaucoup de temps, à lire des noms de plantes que je n'avais jamais eu l'occasion d'entendre ou de lire ailleurs.

 

Les plantes aquatiques : des plantes non transformées aux plantes transformées

 

 

L'autre clou du spectacle (si l'on peut dire, là aussi j'y reviendrai dans mon dernier article sur cette 23ème édition de la Fête de l'iris) ce sont les plantes aquatiques, sommairement présentées dans des bassins bleus en forme de coquillage. Un ancien géologue qui se passionne pour les plantes depuis qu'il est à la retraite m'explique en détail et longuement l'évolution des plantes non transformées jusqu'aux plantes transformées (par la nature bien sûr), de la Prêle au Nénuphar en passant par le Jonc. Les plantes non transformées se plaisent en milieu humide mais ne sont pas complètement immergées. Les plantes transformées, au contraire, vivent entièrement sous l'eau. En 200 000 ans, un processus naturel fait en sorte que ces plantes aquatiques ... finissent par donner un environnement minéral. Je ne saurais l'expliquer mieux que ça, mais le discours de cet ancien géologue devenu botaniste était instructif et passionnant. Je le remercie de m'avoir consacré du temps.



05/05/2013
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